Mise en place de la réserve sculpture: l’aménagement provisoire du conservatoire du CHASHa continue!

Le CHASHa continue son travail d’aménagement du conservatoire provisoire! C’est maintenant au tour de la réserve sculpture d’être mise en place, avec la disposition d’étagères métalliques et de mobilier en bois, destinés à conserver les sculptures. Ce mobilier récupéré a été soigneusement examiné, nettoyé et protégé, afin de disposer une barrière entre les œuvres et les éventuelles émanations du tanin du bois, des colles, des peintures ou encore des vernis.

La situation actuelle étant provisoire, il n’est pas possible d’obtenir une réserve idéale avec des matériaux adaptés à chaque type de problématique. Les contenants ont donc été stabilisés au maximum, afin d’éviter tout contact néfastes entre les œuvres et les constituants du mobilier. Pour ce faire, un conseil technique a été demandé à la cellule conservation préventive de l’IRPA.

Les fabriques d’église peuvent notamment se référer aux ressources fournies par le CIPAR dans ses diverses publications techniques et ses ressources en ligne.

Suivez le travail réalisé au CHASHa pour la réserve sculpture:

A suivre pour l’aménagement du conservatoire provisoire:

      • Nettoyage de l’espace
      • Mise en place de fragments de retable
      • Mise en place des sculptures
      • Construction d’un rack à tableaux
      • Nettoyage du revers d’un tableau

Quelques ressources utiles:

 

 

 

 

Aménagement provisoire du conservatoire – la bande-annonce du travail à découvrir!

Pendant cet été 2019, le CHASHa a accueilli un stagiaire en première master en histoire de l’art option muséologie de l’ULB, Sébastien Peel, afin de travailler sur un projet d’aménagement provisoire de l’espace du conservatoire du CHASHa.

Pendant plus d’un mois, il a étudié le projet et s’est documenté afin de proposer un plan d’aménagement provisoire en tenant compte des objets déjà présents en dépôt au CHASHa, mais également des futurs dépôts potentiels.

Après 15 jours de réflexion, de prise de mesure et de calcul au centimètre près, le jour J est arrivé et le travail de logistique avec plusieurs bénévoles venus aider aux manœuvres a pu être réalisé. Une bonne partie du travail de la journée a consisté à assainir l’espace visé par ce conservatoire provisoire en déblayant et nettoyant de fond en comble les lieux.

Du mobilier et des étagères soigneusement entreposés par le CHASHa depuis plusieurs mois ont pu être disposés de façon raisonnée et efficace dans un plan d’ensemble des réserves.

Le travail s’est ensuite poursuivi pendant 2 semaines, afin de disposer au mieux le mobilier, libérer une zone de passage ou encore penser une zone de stockage des œuvres dites « atypiques », à savoir hors format pour entrer dans les zones de réserves normales.

Au bout de ce travail, le CHASHa dispose d’une espace de stockage temporaire suffisant pour répondre aux demandes de mises en dépôt en attendant les travaux du conservatoire définitif. Un bel exercice pour appréhender tous les éventuels problèmes techniques auxquels nous pourrions être confrontés dans le stockage des œuvres.

Découvrez ici la bande-annonce du travail réalisé et régulièrement une nouvelle vidéo présentant plus en détail l’un ou l’autre aspect du travail de conservation réalisé.

 

 

 

Un intrus dans le conservatoire en construction !

Comme annoncé, la réserve provisoire est en cours de construction. Ce lundi 2 septembre, une série de bénévoles sont venus mettre en place les différents espaces de rangement. Alors que l’espace de stockage prenait doucement forme, un obstacle nous est apparu.  Effectivement, un matin nous avons trouvé une plume d’oiseau brunâtre et mouchetée. Après une rapide recherche, il s’est avéré qu’il s’agissait d’une chouette effraie.

Mise en place du conservatoire provisoire       

   

Plume de la chouette effraie  

Il est évident que cet oiseau ne pouvait pas rester sur place car il risquerait d’endommager avec ses fientes les installations mises en place. La chouette effraie étant une espèce protégée, nous avons dû trouver un moyen pacifique et respectueux pour faire sortir l’animal du bâtiment. Ainsi, avec l’aide de Natagora et les conseils de la Ligue Royal Belge pour la Protection des Oiseaux, nous avons pu trouver une solution rapide avant d’installer des œuvres dans la réserve.

Le conservatoire se trouvant sous une toiture, la chouette aimait s’y rendre de temps en temps pour être à l’abri des regards mais fort heureusement la chouette ne nichait pas sur place. Un simple filet placé en travers du conservatoire permis de capturer l’oiseau sans le blesser, il fut ensuite relâché à proximité du site.

La chouette effraie attrapée à l’aide d’un filet (cette méthode permet de ne pas blesser l’animal)

Cette anecdote, qui nous fait aujourd’hui sourire, nous a permis de nous rendre compte que certains nuisibles pouvaient avoir accès au future conservatoire. Nous avons donc décidé de prendre des mesures afin que nous n’ayons plus de mauvaises surprises. L’abbaye de Bonne-Espérance se trouvant dans une zone rurale où plusieurs animaux cohabitent, nous ne voulions pas utiliser des répulsifs chimiques ou des émetteurs d’ultrasons qui pourraient nuire à la faune environnante. Après réflexion, nous nous sommes inspiré de l’expérience du filet pour trouver une solution sur le moyen terme, en attendant la création de la réserve finale d’ici 2025. Plusieurs filets ont été disposés sur les parois afin d’empêcher les volatiles d’entrer dans la conservatoire provisoire qui est dorénavant une zone saine.

Nous remercions évidement Natagora dont les bénévoles sont venus à plusieurs reprises sur place et sans qui nous n’aurions pu attraper la chouette effraie. N’hésitez pas à faire appel à cette organisation, ainsi qu’à la Ligue Royal Belge pour la Protection des Oiseaux, si vous trouvez un oiseau blessé ou si un oiseau nuit à la salubrité de votre bâtiment. Pour plus d’informations, veuillez consulter leur site internet :

www.natagora.be

protectiondesoiseaux.be