Grand succès pour les Journées du Patrimoine au CHASHa!

Cette année encore, le public était au rendez-vous à l’abbaye de Bonne-Espérance et a pu pour découvrir le nouvel espace muséal et le projet du CHASHa!

Environ 350 personnes se sont succédé tout le weekend pour découvrir l’exposition l’Art Sacré se dévoile en Hainaut.

Un vidéo de Maurice Davoine du Royal photo club de Binche de pas moins de 20 minutes sur Bonne-Espérance, ainsi que le reportage de cathobel sur le CHASHa accueillaient les visiteurs à l’entrée du CHASHa.

IMG_0647

Un jeu de piste a faire parcourir tous les recoins accessibles de l’abbaye à de nombreux petits détectives afin de trouver l’objet mystérieux conservé au CHASHa….

jeu de piste

Enfin, des visites commentées ont permis aux visiteurs de comprendre le projet et la thématique de l’exposition.

IMG_0648 IMG_0650

 

Envie de découvrir le CHASHa et son exposition temporaire?

N’attendez pas! Rendez-vous tous les dimanches après-midi de 14h30 à 18h jusqu’au 8 octobre inclus (réservation possible en semaine pour les groupes).

Les Journées du Patrimoine, le CHASHa y participe!

Cette année encore, le CHASHa ouvrira ses portes gratuitement à l’occasion des journées du patrimoine, ces samedi 9 et dimanche 10 septembre 2017.

De 10h à 18h, venez à la rencontre de l’art sacré et du projet de sauvegarde du patrimoine religieux en Hainaut développé au CHASHa.

Chasha-expo-2017

Des visites commentées d’une durée de 30 minutes sont prévues à heure fixes:

  • 12h
  • 15h
  • 16h
  • 17h

De plus, un récital de flûte traversière et de guitare est organisé ce samedi soir à 18h30 dans la basilique, gratuitement et pour une durée de 30 minutes.

Affiche concert

Et pour les enfants, un jeu de piste dans l’abbaye qui se termine dans la sacristie!

Venez nous rencontrer!

 

Première exposition du CHASHa: J-9!

L’art sacré se dévoile en Hainaut

Première exposition du CHASHa cet été

Le Centre d’Histoire et d’Art Sacré en Hainaut (CHASHa asbl), a été créé en 2013, à l’initiative de Mgr Harpigny, évêque de Tournai. Le but principal de sa création est une réponse des autorités diocésaines au constat d’urgence de sauvegarde d’un patrimoine mobilier religieux fragile et menacé. Que ce soit lors d’une fermeture d’un édifice de culte, en cas de travaux ou au quotidien, les fabriques sont face à des problèmes de conservation de leur patrimoine, souvent très riche et d’intérêt patrimonial certain.

Le CHASHa a dès lors été créé pour offrir une aide aux fabriques d’église dans la gestion de leur patrimoine, mais également un point de chute pour des dépôts de courte, moyenne ou plus longue durée, selon la situation. Dans cette optique, un conservatoire du patrimoine est en projet à l’abbaye de Bonne-Espérance, conjointement à un espace muséal, situé dans l’ancienne sacristie de l’abbaye.

Après plus d’un an de travaux de restauration, la sacristie retrouve à présent son faste et sa splendeur d’autrefois. Cet espace muséal vient compléter l’objectif de sauvegarde du patrimoine mobilier religieux, par une mission de mise en valeur de cet héritage, afin de permettre d’en saisir le sens. Cet espace muséal, dont la restauration se termine, sera accessible dès le mois de juin prochain pour une première exposition temporaire.

Quand ?

Dès le dimanche 4 juin et jusqu’au dimanche 8 octobre 2017, le CHASHa vous accueillera tous les dimanches de 14h30 à 18h pour une visite de son exposition : « L’art sacré en Hainaut se dévoile ». Des visites guidées pour les groupes à partir de 10 personnes sont possibles en semaine et le week-end sur réservation.

Quoi ?

Le patrimoine de onze fabriques dépendant de l’abbaye de Bonne-Espérance sera mis à l’honneur à travers des sculptures, peintures, pièces textiles, orfèvrerie. Des pièces inédites exposées en partie en 1973 et pratiquement plus visibles depuis lors.

Combien ?

Tarif adulte de 2.5€, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.

Chasha-expo-2017

Envie d’en faire plus ?

Si vous souhaitez donner un coup de pouce au CHASHa dans sa sauvegarde du patrimoine et soutenir ses objectifs, vous pouvez faire un don via notre compte à projet de la Fondation Roi Baudouin BE10 0000 0000 0404 avec la communication structurée 128/2816/00021. Tout don à partir de 40€ donne droit à la déductibilité fiscale.

 

Sauvons la chaire de vérité d’Ecaussinnes!

L’église du Sacré-Coeur d’Ecaussinnes-d’Enghien est fermée depuis plusieurs années. Cet édifice de style néo-roman est l’oeuvre de l’architecte Constant Sonneville et date des années 1892-1895.

Un projet est mis sur pied en collaboration avec le Musée de la pierre à Maffle pour démonter, transporter et replacer la chaire de vérité au musée de la pierre à Maffle afin de la sauvegarder. Entièrement taillée en pierre d’Ecaussinnes en 1900, cette oeuvre témoigne du savoir-faire des artisans locaux et de l’histoire de l’église. Cette oeuvre d’une qualité indéniable, ainsi que les bancs de communion, pourraient être sauvés et mis en valeur dans le musée.

Copyright KIKIRPA: M047648
Copyright KIKIRPA: M047648

Félix Overleaux, directeur de la carrière Cousin et membre de la Commission Administrative fut chargé par la Fabrique d’Eglise d’en diriger l’exécution. A l’exception des travaux de tournage, de polissage et de pose qui exigeaient des spécialistes, la chaire de vérité fut réalisée entièrement par 32 élèves tailleurs de pierres.

C’est aussi en 1908 que l’orfèvre G; Durieu exécuta les tableaux de la chaire de vérité qui symbolisent les quatre évangélistes: le boeuf (St Luc), l’ange (St Mathieu), l’aigle (St Jean) et le lion (St Marc).

Comment faire aboutir le projet?

Démonter, transporter et remonter cette chaire de vérité requiert le savoir-faire de spécialistes tailleurs de pierre.

Le musée de Maffle a entrepris des démarches pour obtenir des subsides afin de sauver cette oeuvre et d’en cultiver le mémoire.

Ce projet est soutenu par le CHASHa, conformément à sa mission de sauvegarde du patrimoine religieux en Hainaut.

Soutenir le projet?

Afin de rendre possible cette opération, vous pouvez apporter votre aide en versant un don sur le compte à projet de la Fondation Roi Baudouin BE10 0000 0000 0404, avec la mention structurée 128-2816-00021. Veillez également à signaler votre soutien pour ce projet spécifique après avoir effectué votre don en mentionnant votre nom, prénom et chaire de vérité à l’adresse info@chasha.be ou au 0470/102.468. La levée de fonds se terminera le 31 août 2017.

Les dons faits à la Fondation donnent droit à une déduction fiscale dès 40€ (art.145/33CIR). Une attestation vous sera envoyée par la Fondation.

Tableaux

Soutenez la sauvegarde du patrimoine et aidez-nous à faire aboutir ce projet!

Les meubles de la sacristie sont de retour

Après plusieurs mois d’intense et minutieux travail réalisé par l’ébéniste André Baudine de l’entreprise Bajart, le mobilier de la sacristie est enfin replacé.

Après les enduits, l’espace muséal retrouve avec son mobilier un cachet de splendeur et de beauté à venir découvrir dès le mois de juin 2017 pour la première exposition du CHASHa.

IMG_8985
Le futur comptoir d’accueil de l’Espace Muséal vous attend dès juin 2017!

Pétition lancée par Myriam Serk de l’IRPA pour le maintien de la cellule « Art & Antiquités »

Voici une pétition lancée par Myriam Serck de l’IRPA pour le maintien de la cellule « Art & Antiquités » de la police fédérale belge.

Le CHASHa espère vous sensibiliser à cette question.

logo_police

Pour signer, rendez-vous à cette adresse :

Signez la pétition!

 

 

Voici le texte original de la pétition:

« Après les attentats du 22 mars 2016, le gouvernement fédéral belge a affirmé toute sa détermination à combattre le terrorisme dans notre pays.

Or, par l’arrêté royal du 27 octobre 2015 fixant la répartition du personnel de la police fédérale (Moniteur belge du 30 octobre 2015) il venait de décider de la suppression de la cellule « Art & Antiquités » de la police judiciaire fédérale, qui s’efforce de lutter contre le trafic illicite d’œuvres d’art.

Il est pourtant bien connu que le trafic illicite d’œuvres d’art est l’une des sources de financement du terrorisme international. Dans son discours du 17 novembre 2015 à l’UNESCO, le président français François Hollande a d’ailleurs fait de la lutte contre le trafic illicite d’œuvres d’art un point d’action prioritaire :

« La première de ces priorités, c’est la lutte contre les trafics des biens culturels. Il faut savoir qu’en ce moment même, l’organisation terroriste Daech délivre des permis de fouilles, prélève des taxes sur des œuvres qui vont ensuite alimenter le marché noir mondial, transitant par des ports francs qui sont des havres pour le recel et le blanchiment, y compris en Europe».

À l’heure actuelle, plusieurs pays occidentaux engagent davantage de personnes et de moyens dans leurs actions contre le trafic illicite d’œuvres d’art. C’est le cas des Pays-Bas, du Royaume Uni, de l’Espagne (24 personnes contre 8 auparavant), des États-Unis (16 personnes contre 6 auparavant) et surtout de la France qui abrite une cellule spécialisée de quelque 25 personnes. D’autres pays prennent aussi des mesures similaires. La Belgique s’avance donc résolument, seule, à contre-courant de l’Histoire.

Dans les colloques internationaux, la Belgique a été clairement identifiée comme une plaque tournante du trafic illicite d’œuvres d’art. En supprimant, justement maintenant, la cellule « Art et Antiquités » de la Police judiciaire fédérale, notre pays ne donne pas un bon signal.

Plusieurs organisations nationales et internationales, dont INTERPOL et l’ONU, se sont inquiétés auprès du Gouvernement fédéral de cette mesure, en indiquant que la Belgique n’est plus à même de remplir ses obligations internationales. Aussi, la suppression de la cellule judiciaire « Art & Antiquités » risque de nuire davantage à l’image de marque de la Belgique, déjà ternie par la critique adressée à notre pays à l’occasion des attentats à Paris sur notre manière de gérer la lutte contre le terrorisme.

En supprimant la cellule « Art & Antiquités », c’est en réalité un organe de contact spécialisé qui disparaît. Il ne sera plus possible de répondre à des questions spécifiques d’Interpol, des services de douane étrangers et d’autres autorités ou organisations internationales. Pire encore : la banque de données qui est entretenue par cette cellule judiciaire ne sera plus alimentée. La Belgique deviendra ainsi le maillon faible de la lutte contre le financement du terrorisme et contre le trafic illicite d’œuvres d’art. Il sera très difficile de réparer les dégâts qui en découleront et il faudra en tout cas déployer des efforts financiers considérables.

Plus inquiétant encore, Paris Match a révélé dernièrement que « l’un des auteurs des attaques meurtrières dirigées contre l’aéroport de Zaventem et la station de métro Maelbeek en mars de cette année a participé activement à un trafic d’œuvres d’art en Belgique dans un passé relativement récent. Autour de lui gravitaient d’autres personnages, liés pour certains à Salah Abdeslam ». Sans pouvoir affirmer qu’il pourrait y avoir un lien entre les attentats de Bruxelles et ce trafic illicite d’œuvres d’art, cette information devrait souligner que la négligence du Gouvernement fédéral pourrait nous coûter cher à tous.

 

Pétition:

Monsieur le Ministre de l’Intérieur,

Monsieur le Ministre de la Justice,

En supprimant la cellule « Art & Antiquités » de la Police judiciaire fédérale, vous mettez les citoyens belges, mais aussi les citoyens des autres pays, en danger.

La lutte contre le terrorisme, et donc son financement, doit être une de vos priorités.

Nous vous demandons de revenir sur votre décision de supprimer la cellule « Art & Antiquités » de la Police judiciaire fédérale, et de veiller à renforcer cette cellule. Nous voulons que la Belgique restaure son image à l’étranger en respectant ses obligations internationales et montre qu’elle déploie tous ses efforts pour éviter de nouvelles victimes innocentes.

Les auteurs de la pétition.

Myriam Serck-Dewaide, Gustaaf Janssens

Le Comité belge du Bouclier bleu asbl, est un organe de coordination regroupant des représentants des autorités belges, fédérales et fédérées, et d’organisations internationales, ainsi que des spécialistes en maintien et gestion du patrimoine, qui s’efforce de faire respecter la Convention de la Haye de 1954 et ses Protocoles relatifs à la protection des biens culturels en cas de conflit armé. http://www.blueshieldbelgium.be/francais/frfindex.htm« 

 

Merci pour le patrimoine,

 

Le CHASHa

La sacristie, futur espace muséal du CHASHa, mise à nu!

La sacristie de l’abbaye de Bonne-Espérance, futur espace muséal du CHASHa, se dévoile sans échafaudage. L’occasion d’admirer le travail spectaculaire effectué par l’entreprise Bajart sur les enduits et stucs de la voûte et des murs.

Le travail de placement du plancher a également commencé.